Oui l'armée US a bien pris un ballon Batman pour un OVNI... ou comment faire de la désinformation avec Lue et compagnie...
En cette fin d'année 2021, je retiendrais plusieurs choses qui ont marqué cette période de pandémie ufologique :
La première sont ces nouvelles "révélations" du Pentagone l'été dernier et plus particulièrement de la NAVY qui font qu'au final, aucune preuve photo et vidéo n'a été divulguée. Aucune photo à part un ballon Batman...Aucune vidéo à part le trio de tête en noir et blanc de mauvaise qualité, dont deux sur trois ont été expliquées par la 3AF (voir sur le site internet de l'Association aéronautique et astronautique de France), une seule reste mystérieuse : le fameux "tic-tac". Mais au fond à part des paroles (du fameux "Lue" Elizondo telle une collection de Martine) et la création de groupes d'études comme nous en avons connu par le passé avec les différents projets d'études du phénomène OVNI, le projet Sign en 1947, le projet Grudge en 1949, puis le Blue Book en 1952, le projet Condon en 1966 etc etc l'histoire ici ne fait que se répéter !
Alors oui peut-être que nous aurons bientôt des documents, des preuves indiscutables que le phénomène est bien Extraterrestre de la part de l'US Air Force qui en vérité en sait beaucoup plus que toutes les agences de renseignements US réunies sur le sujet.
Mais je pense qu'il ne faut pas rêver et de toute façon comme toujours les humains pensent que c'est eux qui vont ou non décider de la levée du secret, sauf que dans ce monde où l'homme singe se comporte encore comme un sauvage en étant irrespectueux de sa propre planète (je pense à la consommation de viandes à outrance et le génocide que nous faisons subir aux animaux), ce n'est pas demain la veille que nous allons entrer dans le club très fermé des intelligences supérieures...
Pauvres petites créatures que nous sommes, de penser que nous pouvons décider à la place de ces "visiteurs" (ou protecteurs au choix de chacun puisque personne ne sait). Au contraire, c'est bien à ceux qui nous préparent au compte-gouttes depuis maintenant des
décennies de donner le feu vert quand le moment sera venu QUE si nous évoluons dans le bon sens !
En attendant et avec l'ouverture de ce nouveau bureau d'analyse du phénomène OVNI qui aura pour but de synchroniser les différentes branches de l'armée américaine au sein du Pentagone, aucune divulgation ou éléments de preuves extraterrestres ne seront accordées pour des raisons de sécurité nationale.
Dans un deuxième temps je retiendrais également une année très calme au niveau des observations avec pour combler ce grand vide, les vidéos "fakes" (comme en bon français que nous sommes) Tic-Toc habituelles ou autres confusions de Twitter très rapidement expliquées. Il ne faut pas oublier également le canular de Rémi Gaillard qui a ridiculisé un certains nombre d'ufologues ou simple passionnés qui continuent à croire encore à l'heure actuelle qu'il y aurait bien eu des OVNI en Occitanie...
Mais aussi et surtout, ce qui est pour moi la pire enquête de Jacques Vallée avec le plus gros canular de l'année, je parle bien de l'affaire Trinity dans laquelle il a clairement été démontré en comparant simplement les deux livres, celui à la source écrit en 2011 par les témoins eux-mêmes (Born on the Edge of Ground Zero: Living in the Shadow of Area 51) et donc celui de l'enquête se basant principalement sur les recherches de Paola Harris, qu'il y avait de trop nombreuses contradictions. Sans parler du fait que la même enquêtrice qui avait par le passé diffusée des photos d'extraterrestres d'une grossièreté sans nom s'était déjà faite une réputation qui n'est plus à refaire dans le domaine de la lunatic fringe ufologique.
Voir cet article que j'ai retrouvé sur mon blog de l'époque et qui montre le travail "très professionnel" (comme le disait Jacques Vallée) de Paola Harris : http://olivierdesedona.over-blog.com/article-maurizio-cavallo-un-contacte-italien-repond-aux-questions-de-paola-harris-117882503.html
Pour l'exemple de contradictions que l'on peut retrouver entre les différents textes (sans parler du rapport assassin du MUFON à l'époque de l'enquête de Paola et de l'enquête de Donald Schmitt disponible lui aussi sur mon blog) :
-Cet objet était de couleur gris terne (voir page 15) rouille grisâtre (page 67). Dans cet objet il y avait un trou permettant de voir l'intérieur.
Déclaration du témoin Rémé Baca à Paola Harris en 2010 :
-Ces créatures pouvaient mesurer environ 1mètre 20 avec des bras très minces comme des aiguilles, leurs têtes ressemblaient à celles des mantes religieuses avec des grands yeux globuleux (voir page 39)
A celles des fourmis rouges (voir page 136)
Ou encore :
-Nous avons aussi une pièce qui ressemblait à du papier d'aluminium on pouvait la plier et elle revenait toujours dans la même position qu'avant, on appelle cela du métal à mémoire de forme. (Comme à Roswell !)
Rémé : « J'ai pris cette pièce et je l'ai mise dans ma poche (une très grande poche !!!) Elle mesurait 15 cm de large et presque 40 cm de long (voir page 31) bien plus tard cette pièce à servie à réparer le moulin à vent de son père. Ce morceau d'aluminium a été enroulé sur un pas de vis (Voir page 52) Cette pièce avait-elle perdue la mémoire pour être restée enroulée ?
Autre particularité inattendue : On apprend que la femme de Lonnie Zamora, le témoin de l'observation de Socorro en 1964 situé à une douzaine de kilomètres de San Antonio est une cousine de José Padilla ! (voir page 100) que d'autres membres des familles Padillas et Bacas communiquaient avec les Foster de l'histoire de Roswell (voir page 101) ça fait beaucoup de coïncidences.
Il faut également parler d'un témoin surprise. Il s'agit de Sabrina (voir page 248) une parente de Faustino Padilla, née en 1953 soit 8 ans après le crash. C'est vers 1960 soit 15 ans après le crash quand Sabrina avait 7 / 8 ans qu'elle s'est rendue à plusieurs reprises sur les lieux toute seule, donc sans guide et à pied pour constater une zone immense brulée (voir page 249).
En suite il reste de nombreuses autres questions :
Où peut-on trouver le témoignage du pilote en dehors du livre ? Est-il en vie, quel est son nom ? Qui a rencontré ce pilote physiquement ? Si Jacques Vallée à parlé à ce pilote là d'accord on peut commencer à l'entendre mais pour le moment il n'y a aucune preuve que cette personne a bien existée et a vu ce qui est décrit dans le livre.
Concernant les témoignages du livres un autre acteur entre en jeu, un journaliste du nom de Ben Moffett qui explique en 2015 sur Amazon la chose suivante en commentaire sous le livre (traduction google) :
Examiné aux États-Unis le 11 janvier 2015
Le livre de Remigio Baca est probablement précieux et intéressant pour les étudiants en histoire des ovnis en Amérique et en particulier au Nouveau-Mexique. Je révise le livre parce que j'y suis mentionné plusieurs fois, surtout dans les remerciements. Baca et moi avons en effet grandi ensemble à San Antonio, NM, comme indiqué dans son livre, et j'ai
effectivement écrit une histoire basée sur lui et des amis qui en auraient été témoins.
C'était en deux parties dans le Socorro-Magdalena Mountain Mail, un petit journal semi-hebdomadaire tiré à moins d'un millier, aujourd'hui disparu. L'histoire du journal est apparue dans le numéro d'Halloween (j'insiste sur Halloween) en 2003, et bien qu'elle ait été écrite sur un ton sérieux, je n'ai jamais été à l'aise avec la plupart des affirmations de Baca qui sont entrées dans son livre. L'article de journal que j'ai écrit continuait essentiellement un thème d'observations d'OVNI présumées au Nouveau-Mexique d'intérêt national et international, remontant à un accident d'OVNI présumé près de Roswell, NM. a donné lieu à une publicité mondiale et à la construction d'un musée touristique encore existant là-bas. Il y avait aussi une histoire de longue date d'un OVNI vu par le policier de Socorro Lonnie Zamora qui a attiré l'attention nationale et a attiré un examen minutieux du membre du Congrès américain du Nouveau-Mexique, Steve Shiff. L'histoire que j'ai écrite est également devenue virale. Roswell a également construit son propre musée des ovnis, toujours actif et bien fréquenté. Quelques jours après la parution de l'article de Reme Baca, le Mountain Mail a reçu plusieurs dizaines de lettres de lecteurs du journal. Il y a également eu de nombreuses histoires de suivi dans d'autres médias, y compris une version publiée par Rense. com. Peu de temps après, Baca a commencé à donner des discours à des groupes d'OVNI et a fait des apparitions à la radio. Mon histoire dans le Mountain Mail reflète ce que Remigio Baca m'a dit, et je n'ai utilisé aucune autre source que son co-auteur, Jose Padilla, qui ont tous deux affirmé avoir vu un OVNI s'écraser. Ma contribution à l'histoire que j'ai écrite pour le journal s'est limitée aux informations que j'ai reçues de Baca et Padilla et à ma propre connaissance de la géographie. la culture et l'histoire naturelle de la région en général. qui ont tous deux affirmé avoir vu un OVNI s'écraser.
Pour ceux qui en veulent plus voici le rapport du MUFON concernant l'enquête du siècle :
Le rapport officiel (Case Report) du S.A.T. (Special Assignment Team) Equipe d'Affectation Spéciale du MUFON
Le cas # "Assistance Paola Harris", peut être trouvé dans la section des cas classés du site MUFON SAT Collaboration. L'assistance a pris la forme d'une aide à la collecte et à l'analyse des preuves.
Le cas continue d'être controversé et n'offre aucune preuve physique ou de trace à l'appui des affirmations des témoins. Paola Harris a rejeté les analyses et conclusions scientifiques qui ne correspondaient pas à ses affirmations. La collecte et le traitement des preuves et l'interprétation erronée du "prétendu" rapport d'analyse d'un botaniste sont clairement défectueux et ne résisteront pas à un examen public ou scientifique. Les recommandations et les conclusions de cette équipe ont été rejetées et supprimées de son dossier. Les remarques et explications écrites du botaniste ont également été déformées ou ignorées dans ses déclarations. Les échantillons de plantes qui ont été collectés et envoyés pour analyse par Chase Kloetzke. Les mêmes échantillons ont été analysés par Lynn Mann :
(rapport joint ci-dessous en tant que fichier #1). Cette collecte et ce processus ont été réalisés avec tous les protocoles en vigueur, y compris une chaîne de possession et une liste d'inventaire des preuves. Des photos des échantillons ont été prises sur place ainsi qu'après leur conditionnement. Ces photos sont sous la garde de Paola Harris, enquêteur principal. Plusieurs problèmes entre Paola Harris et l'équipe d'enquête ont fait l'objet de discussions, Mme Harris a rejeté tous les résultats scientifiques de cette équipe, car ils différaient de ses
conclusions et ne correspondaient pas à ses "orientations" d'enquête. Elle a cité le rapport du botaniste, détaillé ci-dessous, comme preuve que le SAT s'était "trompé". Cependant, si l'on lit et comprend le rapport dans son intégralité, l'ASF est en accord avec ses conclusions et la seule divergence que l'on puisse trouver concerne les échantillons prélevés par Chase Kloetzke et les échantillons récupérés plus tard par Paola Harris. Les plantes collectées n'ont pas pu être comparées car aucune photo n'a été soumise de ce qu'elle a collecté ou de la façon dont elle les a traitées. Elle mentionne que les échantillons ont été fixés dans une bouteille brune.
Cela serait correct si une solution fixative était ajoutée pour préserver la structure cellulaire et le composé de la plante, mais lorsqu'on l'a interrogée sur son traitement, elle "ne savait pas ce que cela signifiait" en ce qui concerne le "fixatif" utilisé. Il est clair qu'il n'y en avait pas. Elle a déclaré qu'elle mettait simplement les plantes dans les bouteilles. Ceci est contraire à la collecte de plantes qui seront livrées immédiatement à un laboratoire. Ce manque de connaissances en matière de collecte et cette procédure inappropriée, l'absence d'une chaîne de possession appropriée, de photos et de documentation de la scène de l'opération, excluent clairement toute recevabilité ou toute analyse scientifique proposée par Mme Harris.
Le rapport de l'"expert botaniste" se présente sous la forme d'un courriel (l'intégralité du courriel se trouve ci-dessous dans le dossier n° 2). La répartition de l'enquête du SAT en ce qui concerne cette analyse de plante maintenant différente est la suivante :
Jason Reynolds Colorado State Univ.( Botanique) Les notes du rapport d'analyse indiquent :
"Je ne connais rien de l'histoire naturelle ou de l'écologie locale de cette zone, il est donc difficile de répondre à vos questions avec certitude. Quelques indices à partir de vos photos : Sur les photos précédentes, il est très clair que le bétail utilise cette zone de manière
intensive, comme en témoignent les marques de sabots et le sol retourné. Cela est cohérent avec la présence d'eau à cet endroit, les vaches restent souvent près de l'eau ou là où il y avait de l'eau dans leur expérience. Donc la présence du bétail a pu garder la zone stérile.
Le bétail est-il toujours là ? Si ce n'est pas le cas, cela pourrait expliquer pourquoi il y a tant de plantes dans une zone où il n'y en avait pas par le passé."
Conclusions du SAT : Comme on a pu le constater et le photographier, le bétail est présent dans cette zone et ce, depuis de nombreuses années. Cette propriété est louée par le gouvernement à des fins de gestion du bétail. Les notes du rapport d'analyse de Jason Reynolds, de l'Université d'État du Colorado (botanique), indiquent ce qui suit :
"Les graines de ces plantes sont des bardanes, ces bardanes seraient disséminées par le bétail (ou d'autres animaux) ou par les eaux de ruissellement. Dans les deux cas, cela est logique car l'eau attire les animaux et/ou les cours d’eau pourraient transporter les graines
jusqu'à cette zone basse du terrain.
Autre possibilité : parfois, les landes de ce type sont dues à la présence dans le sol de substances (naturelles ou produites par l'homme) toxiques pour les plantes. Ces toxines végétales s'accumulent souvent dans les dépressions car elles sont transportées par l'eau et se déposent en plus forte concentration au fil du temps. Les échantillons de sol que vous avez prélevés peuvent vous donner des indications à ce sujet. En ce qui concerne la plante qui pousse sur ce qui pourrait être toxique, certaines plantes sont très résistantes aux toxines
présentes dans le sol. Certaines plantes sont même résistantes à la radioactivité, bien sûr en fonction du niveau."
Conclusions du SAT : Les enquêteurs de MUFON sont d'accord avec cette déclaration car nous savons, grâce à la visite et à l'enquête sur place, que le site du prétendu crash se trouve dans une zone basse entourée de bermes et de collines naturelles. Les notes du rapport d'analyse de Jason Reynolds, de l'Université d'État du Colorado (botanique), indiquent que :
"De plus, l'abronie est une plante annuelle, donc selon la période à laquelle vous avez visité le site au cours des années précédentes, ce que vous avez vu peut être différent. Il est certain que quelqu'un a pu planter cette plante, mais bien sûr, je ne peux pas le dire.
Mon opinion est que le mystère est d'ordre écologique, mais bien sûr, je ne le sais pas."
Conclusions du SAT : Ce rapport confirme complètement les recherches du SAT en tant qu'"explication écologique"au lieu que le gouvernement ait délibérément planté des plantes toxiques sur le site présumé du crash pour empêcher les enquêteurs de trouver des preuves. En fait, Frank Kimbler et d'autres personnes ont passé cette zone au peigne fin à la recherche de métal ou de débris qui auraient pu être oubliés. Il a fait cela avec un équipement professionnel. Jason Reynolds offre une explication solide et rationnelle aux plantes qui poussent maintenant dans cette zone basse où le bétail afflue constamment et régulièrement à différentes périodes de l'année.
Les divergences évidentes relevées par l'assistance à l'enquête de la part de l'Equipe d'Affectation Spéciale (S.A.T) du MUFON comprennent :
1. Il n'y a pas de photos comparatives de la plante que Mme Harris a ramassée en novembre et de celles que Chase Kloetzke a ramassées le 27 juillet. Par conséquent, le SAT ne peut pas être tenu pour responsable des "conclusions erronées" puisque Mme Harris n'a pas fourni de preuves avec des protocoles ou des méthodes appropriés qui permettraient d’identifier qu'elle a ramassé la même plante qu'en août.
2. Les plantes collectées en août ont été identifiées comme étant du Jimson weed (herbe de Jimson) et ont fait l'objet d'un rapport scientifique complet et détaillé comprenant des photos. Ce rapport du SAT est "le livre" auquel Mme Harris fait référence dans un courriel ultérieur. (Ce livre était un compte rendu complet des échantillons, avec des photos. Cf. ci-dessous Dossier N.4). Mme Harris ne vérifie pas qu'elle a prélevé la même plante dans les échantillons du mois d'août. C'est la raison de la divergence entre les deux échantillons différents prélevés. Il est clair que la période de 3 mois aurait pu facilement offrir une variété de plantes comme cela a été le cas en août. Mme Harris a montré les plantes qui, selon elle, étaient les plantes toxiques qu'elle avait vues lors d'une visite précédente. Cette plante était l'herbe de Jimson. Mme Harris a également mentionné au botaniste que "maintenant, elles ont des bavures", ce qui ne peut être considéré que comme une différence observée par rapport aux plantes dont elle se souvenait en août et qui ne présentaient pas ces "bavures". C'était une plante différente.
3. Il n'y a pas de chaîne de contrôle ni de photos du processus de collecte, du transport ou des résultats du laboratoire à l'arrivée.
4. Il n'y a pas de rapport d'analyse d'un botaniste mais un courriel qui offre des réponses à des questions.
Il ne s'agit pas d'une préoccupation mais plutôt d'une observation sur l'analyse "officieuse" par courtoisie professionnelle.
5. Le botaniste déclare clairement qu'il n'est pas familier avec la zone en question mais qu'il consulte un écologiste de Socorro, ce qui l'exclut en tant qu'expert de cette zone. Cependant, ses conclusions sont les mêmes que celles de la recherche et de l'enquête menées par l'Equipe d’Affectation Spéciale et nous ne contestons pas les conclusions de Jason Reynolds.
6. Le Xanthium strumarium (lampourde glouterelle) a été repéré de façon constante dans toute la zone, les « bavures » étant une véritable nuisance.
7. Les " échantillons de sol " mentionnés dans le courriel sont toujours disponibles et sous ma garde.
Le deuxième courriel ci-dessous contenait un commentaire selon lequel Jason, l'expert botaniste, était "fatigué de travailler sur les échantillons depuis juillet et n'a pas demandé d'argent". La collecte et la visite sur place ont en fait été effectuées le 27 juillet et ne laisseraient AUCUN délai entre la date de fin de l'expédition au Nouveau-Mexique et celles de la sortie et de la livraison des échantillons qui sont contestées par Mme Harris. La chronologie confuse de Mme Harris se lit comme suit : " mes échantillons ont été envoyés à l'université entre 27 et 53 jours plus tard ". Mme Harris n'était pas en possession des échantillons prélevés au moment où j'étais avec elle et Jan Harzan, et le seul échantillon supplémentaire a été remis à Clifford Stone.
Mme Harris raconte qu'elle et un autre chercheur, James, sont allés prélever d'autres échantillons en novembre. On ne m'a jamais dit que des échantillons avaient été prélevés avant le 27 juillet et José Padilla a confirmé que personne n'était venu avant le 27 juillet.
Mme Harris a contredit sa chronologie des prélèvements et des échantillons analysés. Les échantillons prélevés à cette date par Chase Kloetzke sont comptabilisés dans leur
intégralité. Elle a collecté la deuxième série de plantes inconnues en novembre avec James Rigley
d'Australie.
Dossier # 4 : L’email de suivi
et la dernière correspondance de Paola :
Paola Harris <paolaharris@hotmail.com>
A
Chase Kloetzke
20 novembre à 16 h 47
Cher Chase
Joyeuses fêtes de fin d'année.
Il est préférable de ne rien faire d'autre... Le simple fait de retourner chercher mon échantillon de novembre me coûte maintenant 500 $ de plus. 500 $ de plus... Cela coûte de l'argent à chaque fois que j'y vais...
Le botaniste était Jason, le fils de Julia Steiner, qui enseigne la botanique et l'identification des plantes...à l'Université d'État du Colorado à Fort Collins... Vous vous souvenez de Julia d'Exoboulder. Belle et son mari Laurie qui étaient aussi à Laughlin.
Jason est fatigué de travailler sur ce projet depuis juillet et ne demande pas d'argent.
Il a également consulté le BLM (Bureau of Land Management) à Socorro.
Je suis satisfaite. J'ai parlé à Jan... donc c'est bon. Affaire classée. Personne n'est appelé sur le tapis. Il gèle et nous ne pouvons pas obtenir d'autres échantillons.
J'ai essayé de vous appeler plusieurs fois...
Non, il n'y a plus d'échantillons. C'est l'hiver... et Jan Harzan est d'accord avec ça.
Si vous souhaitez commencer par lui fournir l'analyse que vous avez et le livre que vous m'avez fourni ainsi que les photos améliorées, c'est gentil... En a-t-il reçu une ?
Nous faisons une pause.
Note : Jan Harzan a reçu le rapport d'analyse complet avant qu'il ne soit remis à Mme Harris.
CONCLUSION DE L'ÉQUIPE MUFON :
***Conclusion probante de l'Equipe d'Affectation Spéciale : Une explication rationnelle et prouvable à la croissance des plantes sur le site présumé du crash : Un phénomène écologique et naturel.
Lettre de l'ex-directeur du MUFON :
8 juin 2016
Att./: Jan Harzan Directeur International MUFON Mutual UFO Network
NOTE : J'ai écrit ce qui suit comme une lettre que je ne vous ai pas envoyée en 2015 parce que j'ai décidé qu'elle ne servirait pas à grand-chose. J'envoie cette lettre maintenant parce qu'après avoir lu l'article de fond du MUFON UFO Journal de juin 2016, je suis totalement consterné que le MUFON fournisse une plateforme de légitimité pour ce qui reste un rapport extrêmement douteux par Paola Harris douteux sur une récupération de crash d'ovni. Je suis douloureusement conscient qu'en raison de la confidentialité, les enquêteurs qui seraient les plus capables de répondre à l'article de Paola Harris ne pourront pas le faire en raison des règlements régissant l'Equipe des Affectations Spéciales. Mais ici, entre nous, nous pouvons aborder cette situation en toute franchise. Je n'essaie pas d'être rebelle. Je fais partie de MUFON depuis 1986, moins une interruption d'un an.
Cela signifie beaucoup pour moi de faire partie de MUFON, plus particulièrement depuis que je suis devenu le Directeur d’Etat pour l’Etat de Washington. En tant que membre du MUFON depuis 29 ans et en tant qu'enquêteur professionnel avec plus de 30 ans d'expérience, je crois que j'ai le droit d'exprimer une opinion sur ce qui semble faire partie d'une tendance qui pourrait nuire à la réputation de MUFON comme organisation sérieuse d'enquête sur les OVNI.
Dans l'immédiat, je m'inquiète des questions embarrassantes que l'on pourrait me poser lorsque je participerai au UFO Festival de Roswell en qualité de conférencier à la fin du mois.
Si quelqu'un me pose des questions sur les affirmations de Paola Harris, que dois-je lui dire ? J'ai déjà reçu des commentaires négatifs sur l'article de la part d’un nouveau Enquêteur de terrain (Field Investigator). Comme je ne suis pas prêt à mentir à mes enquêteurs de terrain ou au public, c'est pour le moins embarrassant.
En toute conscience, je ne peux pas défendre ce que le public va percevoir comme une approbation par le MUFON d'un cas que la Special Assignments Team a jugé totalement dépourvu de preuves.
Voici ce que j'ai écrit dans la lettre précédente:
Je vous écris pour vous soumettre un autre point de vue sur l'enquête d'assistance SAT concernant Paola Harris. Après avoir examiné le rapport final de Chase et passé en revue toutes les entrées du SAT sur l'affaire, j'ai visité le site Web de Paolo Harris, en particulier : http://paolaharris.com/english/photo-gallery/time-to-do-the-field-work . Il semble que vous en particulier, le SAT représenté par Chase Kloetzke, et le MUFON en tant qu'organisation d'enquête sur les OVNIs, soyez utilisés comme une façade pour cacher la réalité : il n'y a presque rien pour soutenir l'affirmation de Harris qu'un OVNI s'est écrasé et a été retrouvé en 1945 à San Augustin. Il est vrai que je n'aborde cette situation que du point de vue d'un enquêteur professionnel ayant plus de 20 ans d'expérience dans le système de justice pénale et 10 ans en tant qu'enquêteur sur les fraudes pour un organisme d'État chargé de délivrer des licences professionnelles. J'ai également participé activement à des enquêtes sur les ovnis pendant à peu près la même période. En observant la conduite de certaines des personnalités les plus illustres dans le domaine des OVNIs au fil des ans, il semble qu'il y ait un conflit inévitable entre les OVNIs en tant que divertissement où les "faits" peuvent être embellis ou même inventés tant que l'histoire attire l'attention du public, et les OVNIs en tant que sujet de recherche sérieux sur ce qui pourrait réellement impliquer notre premier contact avec une intelligence non humaine. Si l'on ajoute à cela tous les témoins bien intentionnés qui génèrent des faux positifs, il n'est pas étonnant que l'ufologie soit au mieux difficile et frustrante. Je vous écris parce que je suis très inquiet que le MUFON continue à prêter sa réputation et son forum à Paola Harris pour soutenir son affirmation selon laquelle elle a révélé un véritable cas de récupération d'un crash d'ovni. Sa déclaration selon laquelle il y avait quelque chose d'inhabituel ou de suspect dans les plantes autour du prétendu site du crash a fait l'objet d'une enquête scientifique approfondie par Lynne Mann du SAT. Les plantes ont été identifiées au microscope comme étant du Jimson Weed (herbe de Jimson) , une plante dont on peut démontrer par de nombreux exemples qu'elle est tout à fait naturelle dans l'environnement où les plantes ont été trouvées. Le fait qu'il y ait eu une nouvelle croissance des plantes dans une zone qui était auparavant stérile au cours de cette dernière année s'explique très clairement par l'augmentation des précipitations. Je me suis rendu aux falaises de Puye à l'extérieur d'Espanola, Nouveau-Mexique en février 2015 et du haut de la mesa, j'ai vu beaucoup plus d'herbes vertes et de végétation dans tout le paysage que ce que j'avais vu là plusieurs années auparavant quand c'était sec et stérile. Cela n'a pas été causé par des extraterrestres ou par le gouvernement qui aurait planté quoi que ce soit.
Sommes-nous censés croire sérieusement que le gouvernement américain jetterait les débris d'un crash de véhicule ET en les enterrant dans un trou, puis qu'il planterait des herbes irritantes sur le site pour éloigner les gens? En outre, toute l'affaire des "échantillons de métal" est devenue si confuse qu'il faut se demander dans quelle mesure cela est fait délibérément pour semer la confusion chez quiconque examine de trop près les affirmations de Harris selon lesquelles son témoin a réellement observé un ovni écrasé en 1945 alors qu’il était enfant et a récupéré des fragments de l'engin. Paul Garver a souligné que le rapport Colbern n'était pas pertinent pour ce que Harris avait demandé. Il a souligné que les échantillons de métal qui ont été testés n'ont aucun rapport avec ce que Harris prétend. Ensuite, nous avons le rapport Budinger n° UT085 qui est arrivé scientifiquement à la conclusion que les petits échantillons de métal récupérés à San Augustin étaient en aluminium et qu'il n'y avait rien en eux qui suggérait une origine ET. Harris a fourni des photos du témoin Jose Padilla tenant une pièce de métal coulé prétendument récupérée lors du crash d'un ovni en 1945 à San Augustin. J'ai trouvé un magasin sur EBay qui vend des pièces pour moulins à vent qui semblent très similaires à la pièce montrée sur les photographies. Des échantillons de cette pièce en métal moulé ont apparemment été analysés par P.A. Budinger et ont donné lieu au rapport UT090. Les résultats de l'analyse des échantillons de métal provenant de l'objet récupéré par José Padilla sont principalement un alliage d'aluminium, de cuivre et de silicium. Cependant, pour une raison inconnue, Budinger est prêt à inclure des suggestions hautement hypothétiques selon lesquelles le métal pourrait avoir une origine extraterrestre parce que les extraterrestres pourraient voyager dans le temps ou avoir des bases secrètes sur la Terre. Ces spéculations peuvent être amusantes, mais je frémis à l'idée de ce qui se passerait si ce rapport était utilisé dans un forum scientifique sérieux. Au cours de la formation aux enquêtes techniques sur les accidents en tant que sergent détective, on m'a montré une vidéo créée par un expert en animation pour "prouver" qu'un conducteur en état d'ébriété avait en fait volé en arrière dans son siège au moment de l'impact et avait échangé sa place avec le passager mortellement blessé, et qu'il n'était donc pas coupable. Le procureur aurait pu réfuter la vidéo en demandant à n'importe quel professeur de lycée d'expliquer les lois du
mouvement de Newton liées à l'inertie. Ce qui était montré sur la vidéo était physiquement impossible, mais le jury a été convaincu par un avocat persuasif montrant une vidéo habilement créée. Je vois le même scénario se dérouler en essayant de faire croire aux gens une histoire qui n'a tout simplement aucune preuve réelle pour la soutenir. Il semble que Paolo Harris soit engagé dans ce que je reconnais du monde des tribunaux et des avocats comme un "shopping d'experts". Les avocats de n'importe quelle partie dans une affaire contestée engagent des "experts" qui témoigneront en faveur de la théorie particulière de l'avocat de l'affaire conçue pour bénéficier à leurs clients et réfuter les réclamations faites par l'avocat adverse. L'objectivité ou l'examen scientifique ne font pas partie de la justification de l'engagement d'un "expert" qui vous dira ce que vous voulez entendre.
Paolo Harris prétend qu'elle a un nouveau "botaniste" qui réfute les travaux prétendument défectueux de l'enquêteur SAT Mann. En d'autres termes, elle n'abordera pas, voire ne lira pas, les rapports qui ne soutiennent pas ses conclusions.
Mais elle semble plus que disposée à obtenir l'approbation tacite du MUFON pour la validité de son travail en publiant sur son site Web des photos de vous et de Chase en train de faire du "travail de terrain". Maintenant, elle veut prendre ses distances avec le travail de SAT sur son affaire parce que nous avons prouvé une fois de plus que cette prétendue affaire de récupération de crash n'est soutenue par aucune preuve réelle.
Enfin, j'ai décidé, par respect pour vous et pour le MUFON, d'exprimer mon opinion car j'ai le sentiment que nous sommes sur la classique "pente glissante". Pour moi, cela a été une année terrible (2015) pour les enquêtes sur les ovnis à cause de la fraude de Jaime Maussan à Mexico, autrement connue sous le nom de "Roswell Slides". Dans ce cas, il a choisi d'embrouiller le public en entourant l'entreprise d'"experts" en matière d'OVNI et a ensuite prétendu être vertueusement indigné lorsqu'il a été interpellé par une petite équipe d'enquêteurs enthousiastes qui ont été en mesure, en l'espace de 3 jours, de prouver quand et où les diapositives de la momie d'enfant amérindien avaient été photographiées. J'ajouterai que cette équipe ad hoc d'enquêteurs a collaboré en ligne pour résoudre le problème posé par la débâcle des diapositives de Roswell, de la même manière que le SAT travaille en ligne pour résoudre les affaires. Mon procureur préféré, quand j'étais policier, avait une conclusion standard quand il présentait une affaire à un jury. Il disait, "Ne laissez pas votre bon sens à la porte." C'est ce que je dis à propos de toute l'enquête sur Paolo Harris : Depuis quand un objet qui ressemble à une pièce de pompe en aluminium est supposé être un artefact extraterrestre simplement à cause de la personne qui fait le rapport ? En quoi la présence d'une nouvelle herbe terrestre est-elle une preuve de la présence d'un ET, ou d'une sinistre conspiration gouvernementale visant à planter des plantes toxiques sur les sites de crash d'OVNI ? Je réalise qu'en tant que directeur, vous devez tenir compte de nombreuses forces opposées, mais je me sens tout de même obligé de parler en faveur du maintien de l'intégrité de notre processus. Si l'aspect ludique de l'ufologie l'emporte sur les principes de l'investigation, alors que deviendra exactement le MUFON dans le futur ?
Le mieux que je puisse dire de la réaction de Paolo Harris au rapport SAT est qu'elle est comme l'enfant qui se bouche les oreilles et se met à crier lorsque vous essayez de dire quelque chose de désagréable qui doit être dit. Au pire, elle est en train d'organiser une nouvelle escroquerie aux ovnis et nous pourrions tous en être les victimes.
Respectueusement,
James E. ClarksonSAT
InvestigateurWashington
State MUFON Directeur
Comme vous pouvez le constater pour ceux qui ont lu jusqu'au bout ces rapports et analyses de personnes rigoureuses dans le domaine, il n'y a désormais plus aucun doute sur un simple canular qui aurait été monté par les témoins eux-mêmes et avalé tout cru par une journaliste enquêtrice des plus douteuses en ufologie. Il est tout à fait logique qu'après un tel piège et un livre sorti avant mêmes les conclusions de l'enquête que Jacques Vallée continue et continuera à être dans le déni pour ne pas perdre la face à accepter de faire marche arrière. Ce serait pourtant une grande preuve d'intelligence de sa part mais il peut toutefois compter sur ses Ayatollahs en ufologie qui vont continuer à gober et croire que ce cas est Extraterrestre...
Souhaitons que l'année 2022 soit bien plus sérieuse en ufologie et que les Aliens reviennent visiter le Zoo humain !
Meilleurs vœux à toutes et tous,
Olivier de Sedona
Il existe maints autres aspects de la question du nucléaire en relation avec l’ufologie et la science : indirectement : il s’agit 1- des projets techniques secrets basés sur l’utilisation du nucléaire comme energie motrice d’aéronefs de fabrication humaines : certains de ces projets ont aboutis à des réalisations connues du public en matière d’exploration spatiale ou de sous marins de défense 2- du niveau subatomique baptisé quantique de notre compréhension du langage et de la grammaire des phénomènes naturels . 3- de l’énergie et de la matière noires qui representeraient la majeure partie de l’univers réel pourtant invisible à notre regard serait il scientifique érudit ou ufologique
bonjour ufo conscience : je suis rassuré de voir que l’ami Lue n’impressionne pas trop l’ufologie domestique française. Après avoir été en interaction avec lui et d’autres , je serais bien intéressé de communiquer un peu avec des compatriotes pour changer . Savez vous pourquoi les éventuels zitis n’auraient pas trouvé le moyen de désamorcer les arsenaux nucléaires de notre planète alors que d’innombrables témoignages nous montrent les é-zitis fasciné*‘~, par nos armements , nos centrales et nos sites d’exploitation de minerai atomique ; et qu’ils auraient démontré leur capacité technique à contrôler les silos de missiles minute man et leurs équivalents du côté soviétique ? Réponse : 1-l’intrication de nos conflits mondiaux avec notre système mondial de dissuasion rend…